dimanche 27 avril 2014

Note : bilan

Voici un Bilan Flo-Pakal à quelques jours de nous séparer.

Pire : à lire comme moins bon, mais pire peut être mémorable.
Trop dur : parce que c'est trop dur de choisir.

Ce best of est subjectif, uniquement à relier à notre propre chemin. Nous sommes le chemin (dixit JMDM). Il est lié aux rencontres, aux saisons, aux choix, à notre état d'esprit du moment. Futurs voyageurs du continent américain, il ne faut absolument pas en tenir compte ! Vous êtes le chemin !

Meilleur/Pire pays : Trop dur/Panama - Bolivie/Panama (pour l'administratif)
Meilleure/Pire ville : Trop dur/Puno - Carthagénes/Panama ciudad
Meilleure/Pire plage : Nicoya / plage ouest Carthagénes  - playa blanca/playa après Lima
Meilleure/Pire fiesta : La boulette/San Juan - Cafayatte / La boulette
Meilleur/Pire trek :  Colorado/Volcan maderas - Colorado/Volcan maderas
Meilleure/Pire frontière : perou-bolivie/panama.colombie - perou-bolivie/panama.colombie
Meilleur/Pire plat : assado/sandwich kansas tête de cochon - costella de sebastiano/ceviche de playa blanca
Meilleur/Pire camping :  nicoya/camping red neck - camping collorado /camping red neck
Meilleur/Pire hôtel : le plus cher honduras/ Bocas - las vegas / hôtel moisi Mexique
Meilleur/Pire jogging : plage Mexique/cero arco mendoza - canyon tupiza/red neck kansas
Meilleur/Pire route :  route canyons usa/uyuni tupiza - colorado/ baja california
Meilleur/Pire paysage : sud lipez/route mexico catemaco - sud lipez/baja california décharge coté est
Meilleur/Pire spot de surf : las penitas nicaragua/mancora- las penitas/mancora
Meilleur/Pire spot de pêche : valle grande/Catemaco crocodile - guyaguchu/est mantanita
Meilleure/Pire nuit : rosario/nuit glaciale sud lipez- nuit sommet la paz/nuit glaciale sud lipez
Meilleur/Pire jour : bryce canyon/fourrière - arche canyon/journée fourrière
Meilleur/Pire monument :  trop dur/boules valle de la luna - machupichu/ latitude zero équateur
Meilleur/Pire imprévu : rencontre les indispensables/fourrière - mariage sofia/absence de visa mexicain
Meilleur/Pire livre : les piliers de la terre/ une bonne raison de se tuer - inferno / predateurs
Meilleur/Pire film : walter mity / the divergente - loup de wall street /thor
Meilleur/Pire spot nocturne à l'arrache : sud lipez/station pemex avec les putes naines - idem
Meilleur/Pire arrêt : ma soeur y doudou/ bocas del toro - idem
Meilleure/Pire accueil : Jose,lucia y leur famille / camping red neck - idem


JOUR No 195

Km : 200
Km cum : 27800 (FIN DES KMs du VAN!!)
Ville étape : colonia de Sacremento, Uruguay
Nuit : Granga Arena
Meilleur ami : Señor arena
Dicton : ca fait vraiment bizarre d'être sans sa maison
Questions : comment fait-on le dulce ? 
Particularité : Passage frontière, fouille minutieuse du douanier trouvant que ça sent la coca, stationnement du van à la ferme Arena pendant un an, retour en mode sac à dos Quechua, visite du musée d'arena qui est 4 fois dans le guiness des records, collections de crayons, cendriers, porte clé, etc.
Point culture:S/O
AtelierMcGyver : Nettoyage du van




jeudi 24 avril 2014

Note : la pêche selon le point de vue d'un vers de terre

J'ai terriblement froid. Depuis environ deux semaines, lorsque l'on nous a extirpés, moi, ma famille et des amis, de notre maison. Désormais, nous sommes recroquevillés les uns sur les autres pour nous tenir chaud dans un endroit exigu sans lumière. D'après mes premières observations, cet endroit mesure une longueur de vers de terre en largeur et en longueur ainsi que deux longueurs de vers de terre en hauteur. Cet espace est délimité de tous bords par une substance artificielle puante infranchissable. Heureusement qu'une partie de notre maison en terre a été emportée avec nous ce qui nous permet de survivre. Mais il fait tellement froid ! Je décide de faire une énième observation de cette prison, lorsque, tout à coup, une sorte de tremblement de terre se fait sentir. Je me sens balloté dans tous les sens et l'atmosphère se réchauffe progressivement. Serait-ce la fin de ce calvaire ? Après un temps assez court, la température a atteint son niveau d'antan et une légère euphorie s'empare de nous.

Mais quelques temps après, la lumière envahit notre espace et instantanément mon ami Albert Sousterre est projeté à l'extérieur, pincé par deux énormes masses sphériques couleur limace, avant que l'obscurité resurgisse à nouveau. Mais que se passe-t-il donc ?
J'ai un mauvais pressentiment et une violente angoisse s'empare de moi. Sentiment justifié. La lumière nous aveugle à nouveau et cette fois-ci, c'est mon frère, se trouvant au-dessus, qui est attrapé. Je ne peux rester sans rien faire devant ce mystère et je décide donc de me faufiler jusqu'au sommet afin de savoir ce qui se passe. Il me faut attendre un certain moment avant que la lumière apparaisse et que la "pince" me choisisse tandis que les cris désespérés de mes parents se font entendre au loin " Lombrycus !!! Non !! ". La sensation est étrange. Car cette pince me serre tendrement et me transmet une douce chaleur enivrante. De plus, je suis enfin à l'air libre savourant l'atmosphère printanière. J'en profite pour scruter les alentours afin de chercher mon frère quand, soudain, un pieu vient me transpercer au tiers de mon corps. Douleur atroce. Je m'agite dans tous les sens afin d'échapper à cette torture jusqu'à ce que je sois transpercé une seconde fois...puis une troisième ! Je suis au bord de l'évanouissement. Quel est donc ce psychopathe pour m'affliger une telle souffrance ? Je ne peux l'apercevoir, ma vue, propre aux vers, étant très limitée. Je distingue cependant une sorte d'arbre informe mouvant tenant à son extrémité la fameuse pince.

Mon corps s'habitue progressivement à la souffrance, la douleur s'estompant légèrement. Mais, à peine remis, je me vois soudainement projeté en arrière puis instantanément en avant d'une telle violence que je ressent, de nouveau, les pieux au plus profond de mes entrailles. Mais je vole ! Oui je vole, tels nos prédateurs ennemis à plume. Pour la première fois de ma vie. Certes je souffre terriblement mais je vole ! Sous moi, je distingue une vaste étendue réfléchissante que j'assimile à de l'eau d'après mes quelques connaissances hydrogéologiques liés à mon passé souterrain. Je parcoure ainsi dans le ciel une distance d'au moins 500 longueurs de vers de terre avant d'apercevoir la surface de l'eau qui se rapproche dangereusement et que je heurte violemment.

Assommé, je suis presque instantanément ragaillardi par la fraicheur de l'eau. Je sais que mon corps va flotter, mais un phénomène incompréhensible m'envoie par 100 longueurs de vers de terre de profondeur. Je peux survivre sous l'eau quelque temps, mais pas indéfiniment, surtout avec ce pieu me transperçant de toute part. Pour me réchauffer, je commence à m'agiter de manière intensive. Erreur. Grosse erreur, car je vois une énorme bête arriver droit vers moi et qui, de sa gueule béante, me coupe littéralement en deux ! Ainsi, je me trouve toujours enfourché sur le pieu mais aussi à l'intérieur du monstre. La bipolarité dans toute sa souffrance ! J'avais bien entendu des histoires sur la bipolarité des vers, qu'ils pouvaient être coupés, découpés, décalés-coupés de multiples fois et continuer à être. Mais je pensais que c'étaient des légendes souterraines ! Et bien non. Car je le vis présentement. Je suis en train de périr dans un bain d'acide gastrique au coeur du monstre tandis que j'essaie désespérément de m'accrocher à la vie autour d'un pieu métallique. Pas pour longtemps car j'entrevois le monstre revenir à la charge. Ma moitié ne lui a apparemment pas suffit. Je me prépare donc à me rejoindre dans les ténèbres acides de la bête mais, cette fois, mon chemin s'arrête à son palais, le pieu s'étant empalé à cet endroit.

Je me sens alors tiré vivement en arrière et nous (moi et le monstre), nous nous retrouvons en l'air à l'extérieur de l'eau avant de retomber piteusement sur le sol. Je visualise alors la fameuse pince qui vient se saisir du pieu afin de le libérer de l'emprise de la bête. Je me retrouve sur le sol gisant, le pieu toujours en moi, à deux longueurs de vers du monstre qui est en train de suffoquer et qui se fait brusquement frappé la tête par une énorme masse plusieurs fois de suite. Mais quelle barbarie ! Quelle horreur ! Dans quel monde suis-je donc arrivé?

Ma vie s'éteint progressivement tandis que mon regard vient se perdre une dernière fois dans les yeux exorbités de ce gros animal agonisant que je ne vois plus comme un monstre.

Le monstre est ailleurs.

mercredi 23 avril 2014

JOUR No 194

Km : 200
Km cum : 27600
Ville étape : Guyachu, Argentina
Nuit : Camping municipal 
Meilleur ami : S/O
Dicton : Poisson ! 
Questions : Pouvons-nous manger les poissons ?
Particularité : Premiers poissons du voyage ! 
Point culture:S/O
AtelierMcGyver : S/O



Note : Comment passer une journée de merde ?

Il existe bien entendu plusieurs méthodes afin de passer une sale journée. Je vous livre la notre avec six étapes à respecter :

Étape 1 : 9h30. Tu sors tranquillement de l'auberge de jeunesse d'une ville argentine pour aller chercher ta voiture qui n'est plus là où tu l'avais garée 2 jours avant. En fait, il n'y a plus de voitures du tout dans cette foutue rue. La rue devait être libérée à 8h00 du matin. Là, tu comprends assez rapidement que tu vas passer une journée galère. On retourne à l'hôtel, on recoupe les informations et nous obtenons l'adresse de la fourrière de la ville. Premier taxi.

Étape 2 :  11h00. Après 1h00 d'attente, tu te rends compte que c'est la mauvaise adresse. Classique. Ici, c'est le bureau central. La vraie fourrière se trouve à l'autre bout de la ville. Deuxième taxi.

Étape 3 : 13h30. Tu vois que le van est bien là. Soulagement. 1h30 d'attente pour faire les papiers de reconnaissance du véhicule. Tu dois retourner au précédent bureau central, à l'autre bout de la ville, pour valider les papiers, payer la fourrière et recevoir ton amende. Premier bus et troisième taxi.

Étape  4 : 15h00. T'attends et tu passes à la caisse. Tu essaies de négocier le prix des amendes mais t'arrives à rien. 250 pesos la fourrière et 280 l'amende. Tu reçois les papiers officiels et tu retournes à l'autre bout du monde. Quatrième taxi.

Étape 5 : 19h00. Après une attente interminable sur un rondin de bois dans un lieu obscur envahi par les moustiques, tu récupères enfin ta voiture.

Étape 6 : 20h00. Tu décides d'aller au camping le plus proche pour te reposer de cette journée interminable. Mais tu loupes la sortie et tu te retrouves sur le pont sans demi-tour possible. À la sortie du pont, tu te fais arrêter par les premiers flics corrompus depuis le début du voyage. Ils te demandent 1500 pesos en cash pour ne pas avoir de triangle de sécurité, d'extincteur, de plaque à l'avant et pour avoir une boule à l'arrière. Tu lui dis que t'as pas cette somme en cash. Ils te proposent de t'appeler un taxi (le cinquième!!!??) pour aller retirer du cash à la banque la plus proche. Après une demi-heure de négociations, tu t'en tires pour 200 pesos.

Après 1h00 de recherche, tu trouves enfin un lieu pour passer ta nuit en vue d'un lendemain meilleur.

Bilan :

Durée de la journée de merde : 11h30
Temps d'attente : 7h00
Prix de la journée de merde : 1000 pesos (incluant les taxis)

À deux jours de lâcher la voiture dans un stationnement, tu te prends cette journée dans la gueule après 7 mois de voyage sans encombres. C'est fou !




JOUR No 193

Km : 300
Km cum : 27400
Ville étape : Victoria, Argentina
Nuit : Camping municipal 
Meilleur ami : S/O
Dicton : Quelle journée de merde ! 
Questions : c'est une blague ? 
Particularité : Voir articule sur la journée de merde
Point culture:S/O
AtelierMcGyver : S/O

JOURS Nos 190 à 192

Km : 400
Km cum : 27100
Ville étape : Rosario, Argentina
Nuit : Camping municipal y la lechuza
Meilleur ami : wellingthon y les amis suisses
Pari : date de sortie de empire state of mind
Dicton : j'arrête le fernet, ca va finir en queue de boudin cette histoire
Questions : mais ça veut dire quoi en eau de boudin ? 
Particularité : Sortie, cine, apprentissage des te techniques de pêche locale avec de la nourriture pour chat comme appâts,  
Point culture:S/O
AtelierMcGyver : S/O

dimanche 20 avril 2014

JOURS Nos 187 à 189

Km : 400
Km cum : 26700
Ville étape : Cordoba, Argentina
Nuit : Camping municipal 
Meilleur ami : laura y pablo y los artisanos
Rumeur : le réceptionniste croit aux ovnis 
Dicton : Ah mira es el gaucho francese de la pampa
Questions : Je craques ou pas ? ça marcherait un stand de boule anti-plouf ici ?
Particularité : Asado, visite urbaine, musée, parc geologique, la foire des artisants, eclipse lunaire
Point culture:S/O
AtelierMcGyver : S/O

mardi 15 avril 2014

Note : J'ouvre mon coeur

À la demande de notre amie Kro, j'ai décidé de me mettre à nu, sans slip et sans tabou ni pudeur, d'ouvrir mon coeur afin de raconter ce voyage de bloggueur avec plus de profondeur en dévoilant mes sentiments qui ont accompagné ce parcours de 30 000 km.

La faible angoisse du début de voyage devant les incertitudes qui nous attendaient s'est vite dissipée pour laisser place à l'excitation. Voyager avec mes deux super compagnons de voyage, Tonio et Flo, ont permis d'évacuer le stress latent pour laisser place à une euphorie ambiante. Toutes les mises en garde de départ se sont révélées sans fondement (vol, dangereux, douaniers et policiers corrompus, etc.) et nous nous sommes sentis à l'aise et en sécurité assez vite.

Commençons par le moyen de transport, la superbe van de Flo, la camionnette de  l'agence tout risque, de los manificos, notre maison, notre casa. Ce van, c'est avant tout la liberté, la facilité et la sécurité ! On peut aller où on veut, s'arrêter comme bon nous semble lorsque l'on voit un endroit qui nous plaît. C'est vraiment un luxe de voyager dans ces conditions sans avoir à trimballer nos affaires dans un gros sac Quechua d'un bus à l'autre, de pouvoir faire notre bouffe et de dormir n'importe où. Ça a bien sûr un prix : l'essence, les pépins mécaniques, le passage des frontières et le transfert couteux sur bateau entre le Panama et la Colombie. Mais les pépins se sont révélés minimes, la voiture ayant un moteur indestructible ! La petite frustration est le nombre de kilomètres que l'on a avalé en 7 mois, on a survolé certains pays à mon goût, on a couru après le temps, surtout en Amérique centrale. On prend plus notre temps depuis qu'on est en Amérique du Sud, surtout depuis qu'on a changé notre plan qui était initialement de rejoindre Ushuaia  fin avril. Maintenant, on se dirige tranquillement vers Buenos Aires en savourant le doux rythme de la vie argentine.

Concernant l'équipe, tout se passe pour le mieux. On aurait pu avoir quelques doutes sur 7 mois de cohabitation qui aurait pu voir naître des tensions irréversibles entre Flo et moi. Aucunement ! On est assez malléable et facile à vivre. De plus l'équipe initiale des 3 a été fortement soudée après l'épisode de la boulette !  Et, en fait, on a été rarement à deux mais souvent accompagné sur la route d'amis qui ont permis de varier et de nourrir la bonne atmosphère du road trip (Tonio, pépé, l'équipe des indispensables, Young, Patoune, Delph, Aude, Hugo, Elsa, Sam, Camilo). Les rencontres sur la route des amis et de la famille ont également été multiples (roro, doudou, anne-so, jose, lucia, rodriguo, alyson, etc) ainsi que celles des nouveaux amis. On prend également souvent en stop les locaux.

On s'est quand même retrouvé à deux quelques fois, comme par exemple cette fois, sous la tente à 4500 m d'altitude par une nuit glaciale, où le froid aidant, je me suis retourné vers Flo et j'ai commencé à jouer avec sa barbe soyeuse tandis qu'il caressait délicatement à l'aide de son majeur mon sourcil broussailleux. NON !!! Et non, désolé pour ceux qui fantasmaient sur un remake à la Brodeback Mountain ! Ça sera sans nous ! Lorsque l'on dort dans la tente ou la camionnette, c'est position foetale dans son duvet, chacun tourné vers son extrémité !

Concernant les paysages, on en prend plein les yeux. Concernant la bouffe, on en prend plein le ventre. Concernant les rencontres, on en prend plein le coeur. On a fait vraiment de belles rencontres, et c'est parfois difficile de continuer la route. L'espagnol progressant au fil du voyage, les rencontres et la profondeur des échanges se sont nettement accentuées en Amérique du Sud. Je ne rêve malheureusement toujours pas en espagnol !

Le voyage touche pratiquement à sa fin et de nouveaux sentiments viennent  se mêler : l'angoisse du retour ! Je ne me vois pas retourner dans un cubicule devant un ordi ! Je veux être un roi de la pizza, travailler dans une ferme organique, développer un journal satirique à Montréal, continuer à voyager, racheter un vignoble, écrire un livre et faire de la géologie dans les montagnes. Qui suis-je ? Que fais-je ? Où vais-je ? Les questions classiques existentielles !!! Dans l'immédiat, je veux faire gaucho dans la pampa, pêcher à la mouche, améliorer encore mon espagnol, voir un match de la coupe du monde au Brésil, rejoindre Ushuaia et traverser l'atlantique en bateau ! Donc chaque chose en son temps !

Pour conclure, ce voyage déchire...et ce n'est pas fini !



JOUR No 186

Km : 400
Km cum : 26300
Ville étape : San Luis, Argentina
Nuit : Camping municipal 
Meilleur ami : S/O
Rumeur : S/O
Dicton : Ils étaient bizar les sous-fifres du capo
Questions : S/O
Particularité : Combat astral entre le couchée solaire et le levée lunaire, eclipse lunaire, 
Point culture:S/O
AtelierMcGyver : Réparation des freins




Imitation de Pakal par Camilo







dimanche 13 avril 2014

JOURS Nos 181 à 185

Km : 400
Km cum : 25900
Ville étape : San raphael, Argentina
Nuit : Camping municipal de Valle grande y Cabaña de Yassin
Meilleur ami : Yassin (champion de tennis) mauricio y Dante
Rumeur : Flo mangerait du pain en cachette
Dicton : Hasta la vista Sam !  Por favor, tengo una pregunta.. (Immitation tordante de camilo). Allez on s'en fout, un dernier verre
Questions : Quieren jugar con nosotros y si gagnan tu vas gagnar une grande pizza ??? C est une fille ou un gars ?
Tu quiserias pagare 1000 dollares para una noche con shakira ? No.. Con scarlet johanson ??!!
Particularité : Canyon de valle grande, pêche, feu, assado, tennis, foot, récession d'essence dans tout le pays, soiree, soirée blagues lourdes, soirée pépito banga
Point culture:S/O
AtelierMcGyver : S/O 

















Anecdote artistique : 

Lorsque nous sommes rentrés en fin de soirée à notre cabaña, la porte était fermée (logique). Opportuniste (y un poco burracho) comme je suis, je me suis empressé d'écrire une chanson profondément intelligente et pleine de bon sens, dont le titre est " la puerta esta cerada " (la porte est fermée) et dont voici le refrain.. 


(Pour les mélomanes et autres ressortissants des écoles de musique, la partition est en clé de sol bémol croisé en dièse 2 croches 1 blanche pendant tout le tempo. La partition est disponible sur simple demande)



mardi 8 avril 2014

JOURS Nos 175 à 180

Km : 300
Km cum : 25500
Ville étape : Mendoza, Argentina
Nuit : Camping Periodista y Campo Base
Meilleur ami : Camillo, las dos chicas del despues
Meilleur ennemi : Le chien voleur de bouffe 
Defi : Tu n as qu'un seul coup de briquet pour nous faire le feu
Rumeur : Les proprietaires du camping seraient des voleurs
Dicton :on se croirait dans un film de zombie !
Questions :T'es parti sans payer ? C'etait quoi cet after crèpe ?
Particularité :Feu, recherche des puces de lit, encore une soirée mythique, jogging d'équipe au Cerro del Arco, Rafting, descente en rappel, trek dans les canyons, billard, liga del campiones (match retour), suivi des elections avec Sam du Quebec (les bras m'en tombent)
Point culture:S/O
AtelierMcGyver : S/O 


 



vendredi 4 avril 2014

JOURS Nos 173 y 174

Km : 300
Km cum : 25200
Ville étape : San Juan, Argentina
Nuit : Zonda Hostel
Meilleur ami : Carlos y Harry Potter y Hermione y Fernando le bariton
Dicton : on va se faire dépouiller ici ! On se casse ! 
Questions : Sérieux ???? 
Particularité : journées ligua de campiones, soirée harry potter dans le ghetto, attaque par des puces de lit
Point culture: San Juan a été entiérement détruit suite au séisme de 1940
AtelierMcGyver : S/O 


mercredi 2 avril 2014

JOURS Nos 171 et 172

Km : 550
Km cum : 24900
Ville étape : Rioja y Valle de la Luna,Argentina
Nuit : Camping Valle de la Luna et Hostel Achepa
Meilleur ami : Le proprio de l'Hotel
Dicton : ils se foutent vraiment de nous avec leurs indications
Questions : tu aimerais bien être gourou plus tard ? 
Particularité : vallée de la Luna, Rioja, fête de football, tour nocturne de la ville, encore un super asado, boules de pétanque en pierre plus petites que prévues, caravane de mountons
Point culture: La forme arrondie des pierres serait due à un mecanisme de calcification subterrestre du même acabie que celui des perles huitrières
AtelierMcGyver : Le super système de gaz en conserve avec alcool à 90 de Sam (bien utile car il est impossible de trouver du gaz comptible avec notre système)